• Swagger - Olivier Babinet (2016)Enfin du cinéma courageusement politique en France, drôle, émouvant, sensible, et qui groove !

    D'une part, la représentation d'une véritable ségrégation qui est en train de se faire en France comme dans cette cité d'Aulnay-sous-Bois où il n'y a aucun "français de souche" mais uniquement des habitants d'origines maghrébines, africaines, indiennes. Pourtant si proche de Paris avec vu sur une Tour Eiffel paillettée, symbole d'une France qui ne brille pas pour tous d'une même lumière.

    Mais ce n'est pas parce qu'on vit dans une banlieue dite "défavorisée" et en présence de dangers plus certains qu'au centre de Paris (compte tenu des trafics de drogues), qu'il n'est pas possible de mettre du groove dans sa vie. D'où le titre du film "swagger". Il y a beaucoup de personnages du film qui ont créer leur style de vie avec une fraiche fantaisie et joie turbulante qui dénotent des représentations médiatiques sordides de ces milieux populaires. Mon coup de coeur pour le jeune garçon d'origine indienne, qui léger comme un oiseau de feu danse dans les rues de la cités et amuse ses amis en imitant l'accent des papas africains !

    Sans masqué non plus le fait qu'il y a des adolescents qui souffrent de vivre là, et rêvent parfois d'un retour au bled salvateur. Ils sont mal dans leur peau, mal insérés dans ce milieu. Leur mal êtres les séparent des autres : Ils sont les exclus de chez les exclus.

    C'est ce que les sociétés capitalistes nous promettent, toujours plus d'exclus encore et encore.

     

     

     

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  • Les poètes sont encore vivants - Xavier Gayan (2016)Voilà les seules personnes qui arrivent à dire des choses du monde, avec les mots ils arrivent à dire la vérité. Ils nous parlent de la réalité dans sa dimension brute et sublime. Et l'on sent chez chacun d'eux, ce qui est premier, c'est l'expérience personnelle du monde en tant qu'être là conscient et sentant.

     

    Avec les poétes suivants:

    Benny Aguey-Zinsou

    Maram Al Masri

    Edith Azam

    Stéphane Bataillon

    Paul de Brancion

    Emmanuel Comtet

    Jacques Darras

    Marc Delouze

    Souleyman Diamanka

    Mireille Fragier Caruso

    Yvon Le Men

    Charles Pennequin

    Jean Portante

    Lysianne Rakotoson

     

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  • Foutage de gueule. Dès la première scène quand on nous montre un astronaute mort ligoté dans ses cables, tenant subrepticement la photo de sa femme, ses enfants et son chien souriants devant leur belle maison. Là je me sens insultée dans mon intelligence de spectateur du fait qu'il n'est pas possible d'être ému à ce moment là. Le temps de l'information ce n'est pas le temps de l'émotion, et c'est justement ça le cinéma (contrairement au chaine d'info en continu) faire émotion avec des images parce qu'on prend le temps du développement long et nuancé. J'ai donc proposé à mon ami de quitter la salle parce qu'il y a avait mille fois mieux à faire dehors, il était heureux que je le lui propose au vu du ridicule des dialogue et de ce personnage du chien de Sandra Bullock !

     

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  • Je déteste, film affreux.

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